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Cornelia, l’oie qui voulait chanter. Septembre 2015

Le pinceau magique. 2013


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Le grand voyage de Pim la pintade. 2012


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Plume pour un, plume pour tous. 2011


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Le Roi des couleurs. 2010

Les Musiciens de Brême. 2008

Le caméléon, emblème de la sauvegarde de la biodiversité à Madagascar

Septembre 2012

Un exemplaire du « Roi des couleurs » a été distribué pour un projet de protection de la nature sur l’île de Madagascar.

Aux rencontres européennes du kamishibaï qui ont eu lieu à Paris les 2 et 3 avril 2012, sous l’égide de l’UNESCO, Corinne Rochat a eu l’occasion d’exposer  son travail de directrice du CREDE (Centre de ressources en éducation de l’enfance, Lausanne) qui promeut  l’utilisation du kamishibaï en Suisse. En tant que vice-présidente des Editions Paloma, elle a aussi présenté les différents kamishibaï produits depuis 2008.

C’est ainsi qu’elle a suscité l’intérêt d’une bénévole japonaise travaillant pour un projet malgache  à qui elle a remis un exemplaire du « Roi des couleurs » ( dont le héros est le caméléon).

Il faut savoir que le caméléon  est devenu depuis quelques années l’emblème de la sauvegarde de la biodiversité à Madagascar et de ses écosystèmes forestiers.

Rappelons que les caméléons sont des reptiles ovipares, insectivores, plutôt diurnes. Leurs deux yeux peuvent se mouvoir indépendamment, ce qui fait dire aux Malgaches (les habitants de Madagascar) qu’ils ont un œil tourné vers le passé et l’autre vers l’avenir. Un déplacement lent et saccadé complète le système de défense de ces champions du mimétisme. Près de la moitié des 131 espèces répertoriées sont d’origine malgache.

L’isolement de l’île de Madagascar ainsi que sa diversité climatique ont donné naissance à une faune et une flore extrêmement variées. L’île est classée parmi les 17 pays qui concentrent à eux seuls 80% de la biodiversité mondiale.

Mais le couvert forestier  recule et Madagascar a perdu 75% de ses ressources forestières en moins de cent ans.  Les causes en sont : la culture itinérante sur brûlis, les feux de brousse, l’exploitation de bois précieux causant des dommages collatéraux à la forêt, le plus important à Madagascar étant l’érosion des sols.

Augustin Savory, biologiste malgache, a créé l’ONG Antongil Conservation dans les années 1990 et  grâce à son engagement, des autochtones ont fait une prise de conscience vitale : sauvegarder la forêt tropicale qui les entoure, c’est assurer leur propre survie. Protéger le caméléon est devenu la promesse d’une ère plus prospère.

Sources :

  • Les caméléons de Madagascar
  • Le plus petit caméléon au monde découvert près de Madagascar
  • La biodiversité à Madagascar et la sauvegarde de ses écosystèmes forestiers
  • « En terre Inconnue à Madagascar avec Thierry Lhermitte »

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